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Abstract

The organic matter content of the soil (SOM) is a key property for soil aggregation and water infiltration in the semi-arid parklands of West Africa. This study is comparing infiltration capacities (IC) in fields, where SOM is managed in different ways, in two villages in the western part of Burkina Faso. Steady-state IC was measured with a tension disc infiltrometer. In the village of Dossi, measurements were made before tilling (in June 2005) under and in between trees in fields of Vitellaria paradoxa and Faidherbia albida and with the addition of extra leaves in the latter field. In Bondoukuy infiltration capacity was measured before and after tilling in plots with or without compost and with annual or biannual tillage. The results showed that infiltration capacity was higher under trees (104 mm/h) than in between trees (69 mm/h) and higher in the Vitellaria-field (117 mm/h) than in the Faidherbia-field (58 mm/h). The addition of compost increases IC (79 mm/h vs. 58 mm/h) and biannual tillage could also have an improving effect (75 mm/h vs. 62 mm/h). The study demonstrated the potential of improving infiltration by managing trees and soil organic matter.

Résumé

La teneur en matière organique du sol (MOS) joue un rôle important dans l'agrégation du sol et l'infiltration de l'eau dans les parcs en zone semi-arid de l'Afrique de l'ouest. Cette étude a été menée dans deux villages de l'ouest du Burkina Faso et compare la capacité d'infiltration dans des champs dont la gestion de la MOS est différente. La stabilité d'infiltration a été mesurée avec un infiltromètre à membrane. Dans le village de Dossi, les mesures on été faites avant labour (en juin 2005) dans deux parcs agroforestiers à Vitellaria paradoxa et à Faidherbia albida en dessous et entre les arbres. Dans le parc à F. albida, des feuilles de V. Paradoxa ont été apportées. Dans le village de Bondokuy, les mesures d'infiltration ont été faites avant et après labour dans des parcelles avec ou sans apport de compost et avec labour annuel ou bi-annuel. Les résultats ont montré que la capacité d'infiltration était plus élevée en dessous des arbres (104 mm/h) qu'entre les arbres (69 mm/h) et plus élevée dans le parc à Vitellaria paradoxa (117 mm/h) par rapport au parc Faidherbia albida (58 mm/h). Le labour bi-annuel pourrait amélioré la capacité d'infiltration (75mm/h vs. 62 mm/h). Cette étude a démontré la potentielle amélioration de l'infiltration par une gestion adéquate des arbres et de la matière organique du sol.

Sammanfattning

I de halvtorra jordbrukssystemen i Västafrika är jordens organiska material (SOM) viktigt för bildandet av aggregat, vilka i sin tur underlättar infiltrationen av regnvattnen. Denna studie jämför infiltrationskapaciteten (IC), i västra delen av Burkina Faso, på fält där SOM skötts på olika sätt. Den slutliga infiltrationskapaciteten (steady-state IC) mättes med en tensiondiskinfiltrometer. I byn Dossi gjordes mätningarna före plöjning (i juni 2005) på två fält, under och mellan träd. På det första växte Vitellaria paradoxa och på det andra Faidherbia albida och där fanns det även en behandling med extra löv. I Bondoukuy mättes IC före och efter plöjning på provytor med eller utan kompost samt med plöjning varje eller vartannat år. Resultaten visade att infiltrationskapaciteten var högre under träd (104 mm/h) än mellan träd (69 mm/h) och högre där Vitellaria växte (117 mm/h) än där Faidherbia växte (58mm/h). Kompost ökar IC (79 mm/h mot 58 mm/h) och plöjning vartannat år kan också ha en förbättrande effekt (75 mm/h mot 62 mm/h). Studien visar vilken potential som finns för att förbättra infiltrationen genom att sköta träden och jordens organiska material på rätt sätt.

La teneur en matière organique du sol (MOS) joue un rôle important dans l’agrégation du sol et l’infiltration de l’eau dans les parcs en zone semi-arid de l’Afrique de l’ouest. Cette étude a été menée dans deux villages de l’ouest du Burkina Faso et compare la capacité d’infiltration dans des champs dont la gestion de la MOS est différente. La stabilité d’infiltration a été mesurée avec un infiltromètre à membrane. Dans le village de Dossi, les mesures on été faites avant labour (en juin 2005) dans deux parcs agroforestiers à Vitellaria paradoxa et à Faidherbia albida en dessous et entre les arbres. Dans le parc à F. albida, des feuilles de V. Paradoxa ont été apportées. Dans le village de Bondokuy, les mesures d’infiltration ont été faites avant et après labour dans des parcelles avec ou sans apport de compost et avec labour annuel ou bi-annuel. Les résultats ont montré que la capacité d’infiltration était plus élevée en dessous des arbres (104 mm/h) qu’entre les arbres (69 mm/h) et plus élevée dans le parc à Vitellaria paradoxa (117 mm/h) par rapport au parc Faidherbia albida (58 mm/h). Le labour bi-annuel pourrait amélioré la capacité d’infiltration (75mm/h vs. 62 mm/h). Cette étude a démontré la potentielle amélioration de l’infiltration par une gestion adéquate des arbres et de la matière organique du sol.